Cette semaine, on vous présente Olivia et Nathalie dans un nouveau portrait croisé !
Les deux femmes, bien déterminées à faire bouger – ou bien devrais-je dire, ralentir ?- Les choses, sont les créatrices du Festival Happy Folk, le premier festival de l’art de vivre slow, qui vise à recentrer nos modes de vie sur l’humain et la nature, aujourd’hui souvent relégués au second plan.
Aujourd’hui, Olivia et Nathalie ont répondu à nos 8 questions. Un portrait en duo à découvrir avec plaisir 🙂
#1 Pour toi, être cool c’est ?
Nathalie : Pour moi une personne cool, c’est d’abord une personne ouverte d’esprit, curieuse et détachée des conventions. Quelqu’un qui aime les joies simples de la vie ! Ce n’est pas un manque d’exigence, tout au contraire : c’est être conscient de ce que l’on a, de nos chances, porter un regard positif sur les choses et les gens qui nous entourent.
Olivia : Une façon de voir le monde de manière positive et ouverte sur les autres, voir le verre à moitié plein plutôt que vide, une certaine décontraction (souplesse ?) par rapport aux événements du quotidien. C’est aussi savoir choisir ses combats et lâcher sur ce qui n’est pas essentiel. Avec le temps, j’apprends à devenir plus cool, moins freak contrôle et émotive sur les choses qui n’en valent pas la peine. Y’a encore du boulot mais j’y travaille 🙂
#2 Peux-tu nous présenter 2 cool girls qui t’inspirent ?
Nathalie : Il y a plein de femmes inspirantes pour moi, Françoise Sagan, Simone Veil, Georges Sand, Virginia Woolf, mais si je ne devais en citer que 2, ce serait Madonna et ma mère 🙂
Madonna parce qu’elle a été une figure importante de mon adolescence. Elle est affirmée, irrévérencieuse, volontiers provocatrice, elle transgresse les codes. Comme le phénix, quand on croit qu’elle est dépassée, elle revient encore, toujours au top, toujours canon ! Pour moi elle est l’expression libre de la féminité. Et puis évidemment ma mère. Parce qu’elle nous a éduqué dans un climat d’amour et de bienveillance absolue. Elle nous a toujours poussé et soutenu dans nos choix. Elle a ce côté féministe non revendiqué, très doux, mais pourtant très présent, auquel je pense toujours. Et puis elle a toujours gardé son âme d’enfant, l’enfance et l’adolescence étaient une fête. Aujourd’hui encore elle est fraîche, curieuse et drôle.
Olivia : Nathalie parce qu’elle est vraiment cool justement ! Elle est vraiment très happy et très folk ! forcément, il y a aussi ma mère ! Par sa gaité, son amour inconditionnel et son soutien infaillible quels que soient nos choix, même quand elle ne les comprenait pas, nous ont construit. Sinon, les femmes qui m’inspirent sont souvent des artistes ou designer textiles (je dois être une artiste contrariée) comme Vanessa Barragao, qui est une artiste portugaise et réalise des tapisseries aquatiques et lunaires sublimes et poétiques et qui n’utilise que des fibres et laines recyclée. Son travail est également une manière de sensibiliser à la préservation des fonds marins et de la barrière de corail. C’est sublime !
#3 Ta façon à toi de rendre le monde plus beau ?
Natalie : Spontanément, l’une des choses qui m’aide à rendre le monde plus beau, c’est de sourire ! C’est fou le pouvoir sur soi, et sur les autres, de ce petit rien, gratuit, spontané et à priori anodin :) Sinon, pour les choses sérieuses il y a Happy Folk ! Je ne pense pas que cela rende le monde plus beau, ce serait un peu orgueilleux de le penser. En tout cas, j‘ai le sentiment de faire quelque chose d’utile, d’ouvrir des portes et de semer quelques graines.
Olivia : Ma façon a moi de le rendre plus beau, c’est de planter des graines.
Des graines de joie et de magie dans les yeux de mon fils, faire en sorte qu’il s’émerveille des choses simples et belles de la vie et de la nature. Celles semées à travers le projet Happy Folk. On essaie de rendre le monde plus slow quand tout est en accélération permanente. Repenser la notion de temps, revenir à l’essentiel, montrer qu’il est possible de replacer la nature et l’homme au cœur de nos modes de vies, sans pour autant qu’il s’agisse d’un retour en arrière ou d’une lubie Baba cool. Aider et faciliter l’accès à des modes de vie, de consommation et de travail plus éthiques et green, durable, porteurs de sens et épanouissants.
#4 Un souvenir lié à l’Afrique à partager ?
Nathalie : Je ne suis jamais allée en Afrique mais je peux partager deux souvenirs très forts liés à l’Afrique : le premier c’est le film « Out of Africa », que j’ai vu adolescente. ok, j’étais amoureuse de Robert Redford 🙂 Mais les couleurs et les paysages magnifiques du film m’avaient marquée,. Je voulais absolument aller au Kenya, ce que je n’ai jamais pu faire. Le second, c’est la libération de Nelson Mandela, qui m’a fortement émue. Des images bouleversantes et un symbole porteur d’espoir pour l’Afrique du Sud.
Olivia : Je ne connais que l’Afrique du Nord et notamment le Maroc, où je suis allée plusieurs fois. un vrai coup de cœur à tous les niveaux, et particulièrement le talent de ses artisans et de ses savoirs faire…La gentillesse et la simplicité des habitants rencontrés dans les villages, la diversité et la beauté des paysages… depuis la petite ville d’Essaouira en passant par l’intérieur des terres au nord de Saidia.
#5 Ton dressing en 3 mots ?
Nathalie : Hétéroclite, casual et féminin : j’aime les chaussures, les sacs, les robes et les imprimés léopards 🙂
Olivia : Il suit mon évolution personnelle et je pense d’ailleurs que dressing et mental sont très liés. je dirais minimaliste, loose, mi-boyish mi-bohème. Entre 15 à 30 ans, j’ai fait une consommation intensive et très régulière de fringues. Aujourd’hui je suis limite en mode décroissante. Je pense que le dressing dit beaucoup de nous. Parce que je me suis aussi délesté psychologiquement de beaucoup de choses qui se sont traduites par une période de « jachère identitaire », le dressing a suivi pour ne garder que l’essentiel.
#6 Dans ton sac, il y a ?
Nathalie : En dehors du portefeuille : mon passeport, un rouge à lèvre et un baume à lèvre, un miroir de poche, un paquet de kleenex.
Olivia : Beaucoup de bazar allant de l’indispensable (mon porte-monnaie offert par ma grand-mère et mon téléphone) au petit objets grigri qui ont une valeur sentimentale (dessin du matin de mon fils, marron porte bonheur,…) et trousse de survie en milieu hostile (Doliprane, fleur de back, pansements, rouge à lèvre)
#7 Ta wishlist INADEN ?
Nathalie : Le sac seau Woodé à franges en banana bread, parce que j’adore les franges 🙂 et qu’il irait avec presque toutes mes tenues !
Olivia : La besace Aky parce qu’il irait absolument avec tout ce que je porte, et que je suis obsédée par les sacs camels depuis toujours et qu’il a la taille parfaite.
#8 Ton mantra préféré ?
Nathalie : Ce n’est pas un mantra, c’est une chanson. Sunny » de Bobby Hebb, invariablement elle me donne la pêche !
Olivia : Je n’en ai pas vraiment, j’avoue. Si je devais en choisir une, et parce que c’est une phrase que j’emploi souvent ce serait « il n’y a pas de hasards, suivez votre intuition ».
Globalement je trouve qu’on n’écoute pas assez son intuition et nos ressentis qui nous parlent, parce qu’on ne prend pas le temps de l’écouter (jusqu’au jour où on ne peut plus faire autrement) ou parce qu’on est rempli de fausse croyances, de peur, de doute.
Alors curieuses ? Le festival Happy Folk revient pour sa 2nde édition du 6 au 8 Juillet prochains à La Recylerie avec au programme des ateliers DIY, bien-être,… Et un slow market pour découvrir des créateurs de talent, courez-y !
A suivre aussi, la slow party au Jardin Suspendu attendue pour la rentrée, et tout un concept store et lieu de pratique slow.
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Rendez-vous vendredi prochain sur le blog pour découvrir le portrait d’une autre chouette fille 😉 alors suivez-nous !
Et pour découvrir tous les portraits de cool girls, c’est ici !
Hello, je m’appelle Lou !
L’esprit start-up me passionne et encore plus quand il y a de vraies valeurs !