Maryse – Portrait d’une cool girl

La cool girl du jour, c’est Maryse. entrez dans sa jolie boutique Des Étendues – nichée au coeur de Paris – et vous sentirez cette folie douce qui émane de Maryse et qui, dans toute sa générosité, vous partagera ses coups de coeur et ses coups de gueule. Oui Maryse, elle donne. et ça fait du bien. D’ailleurs, pour la petite histoire, Maryse est l’une des premières boutiques à avoir diffusé Inaden. Et collection après collection, elle raconte notre histoire Made in Africa à ses clientes. Je suis ravie de vous la présenter !

#1 Pour toi, être cool c’est ?

Dans une société pleine de bruits, d’urgences, d’injonctions et d’accélérations… Il est indispensable de freiner et de perdre de la vitesse, en somme de faire preuve d’une certaine distance. Cette distance qui serait la température idéale, ni trop chaud, ni trop froid. La définition du «cool» en somme.

Chaque jour, je m’entraîne et je persévère à la trouver. Je ne désespère pas.

#2 Peux-tu nous présenter 2 cool girls qui t’inspirent ?

Mes amis de jeunesse Letti et Sandra.
2 piliers made in Pen-Ar-Bed exportés à Paris. Nous ne nous sommes jamais quittées; les enfants sont nés, ils grandissent et nous, on court au bistrot pour oublier que nous sommes imparfaites. Nous sommes liées par le nœud.

Mon amie Yvonnic, c’est une forteresse, elle est construite sur de solides fondations. Elle a un fort tempérament, elle est entière. Ce qu’elle pense elle le dit sans détour. C’est une femme vive d’esprit et de culture, passionnée et tellement drôle.
Quand la vie est un peu encombrée, elle a un véritable pouvoir anxiolytique.

#3 Ta façon à toi de rendre le monde plus beau ?

J’ai travaillé plus de 15 ans dans le secteur de l’économie sociale et solidaire. J’ai eu différents postes, différentes responsabilités, un véritable engagement. Puis, est venu le moment de rompre avec le salariat. Une urgence.

En 2012, je me suis lancée.
J’ai installé mon atelier-boutique «Des Étendues», rue de la villette dans le 19 ème et je crée sous la marque éponyme une collection de bijoux épurée. Se sentir au plus près de ce que l’on est à des moments précis de sa vie, c’est un véritable apaisement.

#4 Un souvenir lié à l’Afrique à partager ?

Quand j’étais administratrice culturelle, j’ai eu la chance de réaliser un film à Ougadadougou au Burkina Faso dans le cadre du festival «Kombitigri». La commande nécessitait un long séjour sur place. Quand j’ai pris l’avion, j’avais le coeur lourd jusqu’à l’évanouissement, je laissais mon fils qui était encore un très jeune enfant.

Je suis arrivée à Ouaga, paumée sous un soleil de plomb, où je n’ai rien mentalisé. Il m’est difficile encore aujourd’hui d’énumérer des anecdotes de catalogues de voyage mais j’ai pris une immense gifle puis un uppercut qui m’ a laissée chaos mais debout. J’ai compris pourquoi mon père avait décidé de vivre en Afrique de l’ouest.

#5 Ton dressing en 3 mots ?

Simple, fonctionnel, intemporel

J’ai les mêmes basiques que quand j’étais lycéenne, c’est l’avantage de ne pas suivre la mode. C’est l’ennemi du temps.

J’aime les belles matières (les velours, le lin, la laine….). Je peux craquer pour un bel imprimé que j’assemble avec des basiques de tons pleins: le marine, le vert bouteille, le bordeaux… Je ne porte jamais de noir.

Je craque pour les beaux souliers, les mocassins à mors, les bottines lacés…. et je porte très souvent des gilets tricotés main, c’est mon côté rustique. Je m’autorise quelques excentricités, des beaux sabots de bois avec des chaussettes en mohair.
Je privilégie le naturel car je n’aime pas les looks sophistiqués.

#6 Dans ton sac, il y a ?

Étourdie maladive, j’évite d’y mettre ma maison 🙂

Des huiles essentielles de tea tree, de menthe poivrée. Mon téléphone, ma CB, un peu d’espèces, mes clés avec des multi rubans pour éviter de les perdre, une lime à ongles, un rouge aux lèvres et mes cartes de visite de la boutique.

#7 Ta wishlist INADEN ?

Je distribue dans ma boutique les créations Inaden.
A chaque nouvelle collection, j’ai du mal à résister. Je n’ai pas pu faire l’impasse sur le Woodé Croco Chocolat, que j’adore. Mais, au quotidien, je porte le mini Gigi Bleu Pétrole après avoir trimballé par vents et marées le Aky camel lisse, un cadeau de Natty.

et en accessoire, j’ai toujours la pochette Bolé Mini dans mon sac.. elle ne me quitte (presque) jamais !

#8 Ton mantra préféré ?

«On ne peut pas marcher en regardant les étoiles quand on a une pierre dans son soulier». Ça doit être un proverbe chinois ou breton :-). Je trimballe cette phrase depuis des années dans un coin de ma tête.

Plongez la tête la première dans l’univers de Maryse. Je suis sûre que vous aimerez !