Notre cool girl cette semaine est la flamboyante Lola ! 🙂
Rédactrice en chef du magazine Tapage, Lola est une cool girl décomplexée, passionnée, qui n’a pas la langue dans sa poche ! Dans ce magazine 100% digital pour les femmes, elle partage ses idées, pousse ses coups de gueule, donne son avis, dans des articles variés. Portraits de femmes de caractère (plein de cool girls !), tutos, conseils pour être bien dans ses baskets et sujets d’actualités. Tapage est là pour vous cultiver et vous donner la pêche au quotidien !
Aujourd’hui, Lola se prête à notre jeu des 8 questions ! Voici son portrait 😉
#1 Pour toi, être cool c’est ?
Pour moi le cool ultime, c’est une personne qui a une classe folle, un style unique, une certaine forme d’auto-dérision, et surtout un discours intéressant. Les personnes que je trouve les plus cool sont sans conteste celles qui me passionnent. Surtout, si elles se lèvent le matin avec l’envie de faire bouger quelques lignes, même à petite échelle.
#2 Peux-tu nous présenter 2 cool girls qui t’inspirent ?
J’admire énormément Elaine Welteroth. Son parcours chez Teen Vogue m’a beaucoup inspirée pour mon travail chez Tapage. Elle ne vient pas d’une famille aisée, ne connaissait personne dans le milieu des médias. Elle a évolué chez Glamour puis chez Teen Vogue. Elle était douée dans ce qu’elle faisait et pas parce qu’elle avait des contacts. Quand elle est devenue rédactrice en chef de Teen Vogue, elle a récupéré ce qui était un magazine féminin assez basique. De plus, elle en a fait un superbe outil de conscientisation pour les jeunes femmes. Elle a permis de rendre accessibles à tous des sujets trop souvent considérés comme « intello ». En effet, elle considère qu’une jeune fille de 15 ans qui s’intéresse à la mode peut aussi avoir un avis sur le monde. Et là dessus, je suis totalement d’accord.
J’aime aussi beaucoup Sophia Amuroso, la créatrice de Girlboss. Elle a quitté l’école hyper tôt et a enchaîné les petits boulots pas franchement gratifiants. Elle a réussi à fonder un empire depuis sa chambre, grâce à sa motivation, à son amour du travail bien fait et son sens du détail. Nastygal (le site de vente en ligne qu’elle a créé initialement) est parti d’un simple compte eBay sur lequel elle vendait des sapes trouvées dans des friperies. Elle les photographiait avec une super esthétique, passait des heures à chercher les pièces les plus cool et à échanger avec ses clientes. Je pense que c’est en étant aussi passionné et minutieux qu’on peut créer de grandes choses. Après la faillite de Nastygal, elle a lancé son site, qui est aujourd’hui un super média qui souhaite aider les jeunes femmes à construire leur carrière et par extension la meilleure version possible d’elles-mêmes. Bref, la nana assure grave.
#3 Ta façon à toi de rendre le monde plus beau ?
En publiant tous les jours sur Tapage des contenus qui, je l’espère, permettent à certaines jeunes filles de mieux vivre leur féminité. Je parle à mes lectrices de mode, de beauté, de culture, mais aussi de self care, du poids des clichés sur le corps des femmes, de l’importance de la représentation… On déconstruit des mythes comme par exemple la friendzone. On réalise que les comédies romantiques n’étaient qu’un gros ramassis de conneries. Bref, j’essaie d’élever le niveau et de former toute une génération de cool girls !
#4 Un souvenir lié à l’Afrique à partager ?
Mon papa est un grand fan de Fela Kuti. Je devais avoir 12 ans quand il m’a emmené voir son fils Seun (Seun Kuti & Egypt 80) en concert pour la première fois. A l’époque, j’écoutais plutôt du pop rock, je ne connais rien à l’afrobeat. Ça a été une claque énorme. Je n’avais jamais vu ça : les couleurs, l’énergie, les instruments, les fringues folles. Depuis, je retourne les voir chaque fois qu’ils passent près de là où je suis. L’année dernière, je les ai vu au festival des 5 continents avec Tony Allen. C’était fou.
Sinon, je viens de terminer Americanah et ça a été une autre claque énorme. Ce roman m’a permis de réaliser un certain nombre de choses à propos de l’immigration et de l’héritage colonial, la manière dont les Noirs sont invisibilisés ou dénigrés.
Je suis également une grande fan du travail de Hassan Hajjaj, dont l’une de ses photographies orne mon salon en format XXL.
#5 Ton dressing en 3 mots ?
Unique en tout cas ! Je n’aime pas ressembler à tout le monde et en même temps, je suis certaines modes les yeux fermés. En gros, j’aime mixer des pièces assez tendance avec des trouvailles vintage improbables et des pièces de créateurs que j’affectionne particulièrement. Le résultat donne quelque chose d’assez extraterrestre mais qui me correspond bien.
#6 Dans ton sac, il y a ?
- Ma batterie portable (je dois recharger mon téléphone au moins 3 fois par jour)
- Un livre (en ce moment, La femme indépendante de Simone de Beauvoir)
- Une paire de lunettes de soleil (jamais la même).
#7 Ta wishlist INADEN ?
Le sac seau mini Woodé burgundy et le petit porte-monnaie Neby bleu pétrole. Classe mais pas passe-partout.
#8 Ton mantra préféré ?
« Smart girls speak up » ! Et c’est valable pour les smart boys aussi ! Et les smart non-binary people 🙂
Vous aussi venez faire du bruit sur Tapage !
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Rendez-vous vendredi prochain sur le blog pour découvrir le portrait d’une autre chouette fille 😉 alors suivez-nous !
Et pour découvrir tous les portraits de cool girls, c’est ici !
Hello, je m’appelle Lou !
L’esprit start-up me passionne et encore plus quand il y a de vraies valeurs !